Les risques de chute augmentent avec lâĂąge et reprĂ©sentent un rĂ©el enjeu en matiĂšre de santĂ© publique. Alors que les chiffres sont inquiĂ©tants, il est toutefois possible dâattĂ©nuer ou dâĂ©carter les risques de chute. Les seniors sont les plus exposĂ©s au risque de chute, avec le constat suivant Chaque annĂ©e, les chutes touchent un tiers des personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus vivant Ă domicile. PrĂšs de 35 % des 65-80 ans et 55 % des plus de 90 ans. Ces accidents sont la premiĂšre cause de mortalitĂ© par traumatisme. On dĂ©nombre 12 000 dĂ©cĂšs par an sur 2 millions de chutes chez les personnes ĂągĂ©es. 40 % des personnes hospitalisĂ©es aprĂšs une chute ne peuvent plus retourner vivre Ă leur domicile. Ces Ă©vĂ©nements, plus frĂ©quents chez les personnes trĂšs ĂągĂ©es et les femmes, sont tout de mĂȘme Ă©vitables lorsque lâon sait identifier les facteurs de risques et mettre en place des solutions adaptĂ©es. Si les effets du vieillissement sont inĂ©vitables, tous les individus ne sont pas touchĂ©s de la mĂȘme maniĂšre le niveau dâactivitĂ©, lâĂ©tat de santĂ© et le niveau de dĂ©pendance de deux personnes du mĂȘme Ăąge peuvent ĂȘtre trĂšs diffĂ©rents. Pour que la prĂ©vention soit efficace, il est important dâidentifier tous les facteurs de risques pour chaque individu. Par ailleurs, si la personne est dĂ©jĂ tombĂ©e, les risques de rechuter sont multipliĂ©s par vingt.
Selonune Ă©tude de 2017 de lâassociation Les Petits FrĂšresdes Pauvres, en France, 900 000 personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus sont isolĂ©es de
Combien coĂ»te un systĂšme de tĂ©lĂ©assistance ?Les coĂ»ts comprennent les frais dâinstallation et de maintenance du dispositif de tĂ©lĂ©assistance, auxquels il faut ajouter un abonnement au service. Ils sont dĂ©ductibles des impĂŽts sous conditions de frais dâinstallation du matĂ©riel varient de 30 Ă 60 ⏠environ, et lâabonnement coĂ»te de 25 Ă 40 ⏠par mois et par frais sont dĂ©ductibles des impĂŽts dans le cadre des avantages fiscaux liĂ©s aux services Ă la personne. Il faut donc sâassurer au prĂ©alable que le prestataire bĂ©nĂ©ficie dâun agrĂ©ment de lâAgence Nationale des Services Ă la Personne ANSP.> DĂ©couvrez notre service Unaide Clara, la tĂ©lĂ©assistance nouvelle gĂ©nĂ©ration ! Le souscripteur au service de tĂ©lĂ©assistance est imposableSi le souscripteur au service de tĂ©lĂ©assistance est imposable, il bĂ©nĂ©ficie dâune rĂ©duction dâimpĂŽt Ă©gale Ă 50 % des sommes versĂ©es pour les services Ă la personne, dans la limite de 6 000 ⏠par an, soit une dĂ©pense rĂ©elle de 12 000 âŹ/an maximum. Ce plafond peut ĂȘtre relevĂ© en fonction de lâĂąge, de la situation familiale, dâun handicap ou du nombre dâenfants Ă souscripteur au service de tĂ©lĂ©assistance nâest pas imposableSi le souscripteur au service de tĂ©lĂ©assistance est une personne active non imposable, il bĂ©nĂ©ficie dâun crĂ©dit dâimpĂŽt de 50 % des sommes sont les questions Ă poser pour choisir un prestataire de tĂ©lĂ©assistance ?En posant les bonnes questions, on sâassure de choisir un prestataire et un dispositif de tĂ©lĂ©assistance correspondant Ă ses se dĂ©clenche le systĂšme ?Plusieurs types de dĂ©clenchements existent Par pression sur un bouton placĂ© sur un boĂźtier ;Par pression sur un bouton placĂ© sur un bracelet ou un pendentif ;Automatique en cas dâimmobilitĂ© prolongĂ©e de la personne ou avec dĂ©tection dâune chute ;DĂ©clenchement au souffle, Ă lâeffleurement ou Ă lâĂ©crasement pour les personnes handicapĂ©es ;Autres temporisateur sous matelas, dĂ©tecteurs dâincendie ou de monoxyde de carbone, est alimentĂ© le systĂšme ?Lâalimentation Ă©lectrique peut ĂȘtre fournie par Un branchement sur secteur ;Une batterie seule ou en relais du secteur Ă©lectrique en cas de panne.Le systĂšme fonctionne-t-il avec tous les types de ligne tĂ©lĂ©phonique ?Une prise tĂ©lĂ©phonique est en gĂ©nĂ©ral indispensable au fonctionnement du systĂšme de principe, les systĂšmes de tĂ©lĂ©assistance sont compatibles avec les lignes tĂ©lĂ©phoniques ADSL haut le cas des lignes tĂ©lĂ©phoniques fournies par les opĂ©rateurs du cĂąble, il faudra sâassurer au prĂ©alable quâelles sont adaptĂ©es au transfert de donnĂ©es autres que la existe la tĂ©lĂ©assistance en dĂ©groupage total, le GPRS fonctionne sans ligne tĂ©lĂ©phonique RTC, ni abonnement France essayer le systĂšme avant de souscrire lâabonnement pour un an ?Certains prestataires proposent des dĂ©monstrations un test nâest pas possible, il faut garder Ă lâesprit que le souscripteur bĂ©nĂ©ficie dâun dĂ©lai de rĂ©tractation de 7 sont les domaines dâintervention gĂ©rĂ©s par le prestataire ?Urgence mĂ©dicale alerte des proches, des urgences ou du mĂ©decin moral Ă©coute en cas de dĂ©tresse psychologique ou dâangoisse, et alerte des Ă domicile recherche dâun prestataire des services Ă la un rapport de recherche de la CNSA, la tĂ©lĂ©assistance est plus une prestation sociale que mĂ©dicale. Le taux dâappel aux services dâurgence ne sâĂ©lĂšve quâĂ %Il sâagit avant tout dâun outil de communication et de sĂ©curisation est la portĂ©e du systĂšme ?Ă connaĂźtre en particulier si le souscripteur a un jardin. En moyenne, les transmetteurs ont une portĂ©e de 80 Ă 100 prestataire est-il agréé par lâAgence nationale des services Ă la personne ANSP afin de bĂ©nĂ©ficier des rĂ©ductions ou de crĂ©dits dâimpĂŽt ? Si le prestataire est agréé par lâAgence nationale des services Ă la personne ANSP, le souscripteur peut bĂ©nĂ©ficier de rĂ©ductions ou dâun crĂ©dit dâ transporter le systĂšme durant ses vacances ?En principe, en prĂ©venant le prestataire Ă lâavance, il est possible de dĂ©placer son systĂšme de tĂ©lĂ©assistance pour lâemmener avec soi, par exemple dans une rĂ©sidence technicien viendra-t-il installer le matĂ©riel ? Cela est-il compris dans le tarif initial ?Un technicien ou un bĂ©nĂ©vole, selon le prestataire choisi, assurera lâinstallation et la maintenance, et cette intervention est facturĂ©e dans le de temps va-t-il sâĂ©couler entre la demande et lâinstallation ?En principe, il faut compter un dĂ©lai dâune semaine Ă dix se doucher avec le bracelet ou le pendentif de tĂ©lĂ©assistance ?Oui, les boĂźtiers sont Ă©tanches et doivent ĂȘtre portĂ©s par la personne Ă tout moment du jour et de la nuit, y compris sous la financer un systĂšme de tĂ©lĂ©assistance ?Il existe des aides dans le cadre de lâaide sociale, que lâon appelle aussi prestations lĂ©gales », et des aides prestations lĂ©gales » les plus courantesLâallocation personnalisĂ©e dâautonomie APALâallocation personnalisĂ©e dâautonomie APA est destinĂ©e aux personnes de plus de 60 ans, Ă la condition quâelles prĂ©sentent un niveau de dĂ©pendance justifiant le versement de cette demande est Ă faire auprĂšs du Conseil gĂ©nĂ©ral de son dĂ©partement. Le degrĂ© de perte dâautonomie du patient est Ă©valuĂ© par une Ă©quipe mĂ©dico-sociale, grĂące Ă un outil dâĂ©valuation spĂ©cifique la grille Autonomie GĂ©rontologie Groupes Iso-Ressources AGGIR.LâAPA est attribuĂ©e aux personnes les moins autonomes celles qui obtiennent un classement GIR de 1 Ă 4 sur la grille Plan dâaide personnalisĂ© PAP est Ă©laborĂ© pour les personnes de GIR 5 et prestation de compensation du handicap PCH, au titre de lâĂ©lĂ©ment DĂ©penses spĂ©cifiques ou exceptionnelles », peut aider Ă financer lâabonnement Ă un service de prestation est accordĂ©e sans plafond de ressource aux personnes connaissant une difficultĂ© absolue pour une activitĂ© de la vie quotidienne, ou une difficultĂ© grave pour deux activitĂ©s de la vie pour que la prestation soit attribuĂ©e, les critĂšres dâobtention doivent ĂȘtre reconnus avant les 60 ans de la personne bĂ©nĂ©ficiaire. Si tel est le cas, la prestation sera versĂ©e jusquâĂ ses 75 ans. Les aides extra-lĂ©galesElles peuvent ĂȘtre versĂ©es par les organismes suivants - Caisses Primaires dâAssurance Maladie CPAM, caisses dâassurance vieillesse ou caisses dâallocations familiales CAF dans le cadre de leur action sociale ;- Mutuelles dans le cadre de leur action sociale ou de contrat dâassurance santĂ© ou de prĂ©voyance par exemple des services dâassistance Ă la vie quotidienne ;- Certaines communes proposent des services de tĂ©lĂ©assistance pour les personnes ĂągĂ©es, le plus souvent en lien avec des associations de services de aides extra-lĂ©gales sont facultatives et sont accordĂ©es dans la limite des crĂ©dits disponibles. Câest pourquoi elles peuvent beaucoup varier dâun organisme Ă un autre ou dâun dĂ©partement Ă un autre. Pour connaĂźtre les conditions dâattribution de ces aides et leur montant, il faut se renseigner auprĂšs de chacun des organismes susceptible de les verser mairie, mutuelle, caisse dâassurance maladie, caisse dâassurance vieillesse et Maison DĂ©partementale pour Les Personnes HandicapĂ©es MDPH.
1patient sur 2 oublie de prendre ses mĂ©dicaments 1 ; 36% ne respectent pas la durĂ©e du traitement 2 ; La non-observance coĂ»te chaque annĂ©e 9 milliards dâEuros Ă la France 2. Faute Ă des traitements parfois lourds et Ă de nombreuses prescriptions, les personnes ĂągĂ©es ont parfois du mal Ă organiser la prise de mĂ©dicaments.
La revue 60 millions de consommateurs dans son N°465 de Novembre 2011 a publiĂ© les rĂ©sultats dâun test de 8 dispositifs de gĂ©olocalisation destinĂ©s aux personnes dĂ©sorientĂ©es et notamment aux malades Alzheimer. Ce test a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par lâInstitut National de la Consommation, en partenariat avec le soutien de la Fondation MAIF. Les rĂ©sultats des dispositifs de tĂ©lĂ©assistance mobile testĂ©s E-Medicis TĂ©mo â Enligne Assistance Vega â Espace MobilitĂ© Locate Box Solo â Geocalise Saver Life â Geophone Geophone Pack SĂ©nior â Geotraceur Geo-300 â Geocalise Helpi A320 GPS â Geocalise Mobiltel GPS sont quasiment tous nĂ©gatifs. LâInstitut National de la Consommation pointe du doigt des problĂšmes techniques imprĂ©cision de la localisation, faiblesse de lâautonomie des batteries⊠mais surtout la qualitĂ© de service et les aspects contractuels alors que des prestataires proposent des contrats inadaptĂ©s Ă la cible notamment sur les durĂ©e dâengagement. De nombreuses familles sont confrontĂ©es Ă la maladie dâAlzheimer ou Ă une maladie apparentĂ©e. Avec le vieillissement de la population et lâallongement de la durĂ©e de vie, cette pathologie est vouĂ©e Ă se dĂ©velopper. LâamĂ©lioration de la prise en charge mĂ©dicale et sociale progresse, des services Ă domicile et des aides financiĂšres permettent de maintenir les malades le plus longtemps possible dans leur environnement familier. Cependant les familles restent confrontĂ©es Ă de multiples questions lorsquâil sâagit de prendre en charge lâun de leurs proches. Faut-il le placer sous surveillance permanente ? Quel financement possible ? Les dispositifs de GĂ©olocalisation amĂšnent Ă se questionner sur les rĂšgles dâĂ©thique Ă respecter Comment concilier le respect de la libertĂ© et le dĂ©sir de prĂ©server sa sĂ©curitĂ© ? Qui souscrit lâabonnement ? Que faire si la personne refuse dâĂȘtre Ă©quipĂ©e ? Est-il acceptable de surveiller une personne Ă son insu ? voir notamment Ă ce sujet le Colloque sur la maladie dâAlzheimer et les nouvelles technologies, enjeux Ă©thiques et questions de sociĂ©tĂ© organisĂ© les 2 & 3 dĂ©cembre dernier Pour guider les aidĂ©s » comme les aidants », lâInstitut national de la consommation INC a testĂ© huit dispositifs de gĂ©olocalisation. Ces produits et services rĂ©pondent Ă une vraie demande mais les rĂ©sultats de lâessai sont trĂšs dĂ©cevants ». Les appareils se prĂ©sentent sous forme de mĂ©daillons, de bracelets ou de tĂ©lĂ©phones. Ils relient le porteur du dispositif Ă une plateforme dâassistance ou Ă une personne rĂ©fĂ©rente afin dâaider et dâengager une conversation qui permet de rassurer le porteur et de le localiser. Les rĂ©sultats de lâessai montrent que les diffĂ©rentes fonctionnalitĂ©s sont mal documentĂ©es, les assistances pas toujours disponibles, la prĂ©cision de gĂ©olocalisation trĂšs souvent modeste Ă lâinstar de la qualitĂ© des communications et de lâautonomie. Quant Ă lâergonomie des dispositifs, elle est jugĂ©e peu adaptĂ©e aux personnes visĂ©es. Les appareils ont Ă©galement Ă©tĂ© confiĂ©s Ă un panel de personnes ĂągĂ©es de 60 Ă 92 ans souffrant de troubles cognitifs ou de dĂ©sorientation. Les panelistes confirment quâil nâexiste pas de matĂ©riel facile Ă utiliser ; ils font remarquer que certains produits ressemblent Ă un truc de malade », un bracelet carcĂ©ral ou encore Ă un Ă©quipement canin. La plupart du temps, ces Ă©quipements sont accompagnĂ©s de contrat dâabonnement dâune durĂ©e dâun an ou plusâŠ. Les huit contrats et prestations de services de notre Ă©chantillon ont Ă©tĂ© dĂ©cortiquĂ©s par les experts juridiques de lâINC contenu des offres, modalitĂ©s de souscription et de rĂ©siliation. Les rĂ©sultats ne sont de nouveau pas bons. Les durĂ©es dâabonnement sont trop longues et les conditions de rĂ©siliation trop restrictives. Cet essai souligne la nĂ©cessitĂ© et lâurgence dâamĂ©liorer les offres de dispositifs de gĂ©olocalisation en fixant des exigences en matiĂšre dâinformation de performances et de qualitĂ© de service ». Les fabricants doivent proposer des produits personnalisĂ©s, adaptĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s de chaque personne souffrant de troubles cognitifs. Les contrats doivent ĂȘtre plus clairs sur les services comme sur les tarifs prĂ©voir des durĂ©es adaptĂ©es aux pathologies et des pĂ©riodes dâessai. » Au vu de ces rĂ©sultats, lâInstitut National de la Consommation demande la crĂ©ation dâune norme pour encadrer les dispositifs de gĂ©olocalisation et assainir les contrats et la commercialisation. Interactions du lecteur
Chaqueannée, les chutes touchent un tiers des personnes ùgées de 65 ans et plus vivant à domicile. PrÚs de 35 % des 65-80 ans et 55 % des plus de 90 ans. Ces accidents sont la premiÚre cause de mortalité par traumatisme. On dénombre 12 000 décÚs par an sur 2 millions de chutes chez les personnes ùgées.
Avantde conclure un contrat, Ă©voquez avec le prestataire toutes les situations auxquelles la tĂ©lĂ©assistance pourra faire face. NâhĂ©sitez pas Ă prĂ©parer la liste de vos questions. Demandez
. 409 420 225 471 148 376 159 403
téléassistance personne agée 60 millions de consommateur