SYNOPSIS Yosuke, un homme d'une quarantaine d'années que sa femme vient de quitter et qui ne supporte plus son travail, se rend, sur les conseils d'un vieux vagabond, dans une maison particulière, située au coeur d'un village de la péninsule de Noto, et d'où l'on peut apercevoir un pont rouge. Dans cette demeure se trouve une jarre qui contiendrait une statue de Bouddha en or, volée dans un temple à Kyoto par ce vieux vagabond. Yosuke ne trouve pas la jarre mais fait la connaissance de Saeko, une femme étrange et kleptomane. Celle-ci a le pouvoir de faire s'épanouir les fleurs en dehors des saisons et de faire venir les poissons par l'eau qu'elle fait jaillir de son corps lorsqu'elle éprouve le plaisir charnel. .................................................................... Il y a trois ans, à 74 ans, Shohei Imamura nous livrait De l’eau tiède sous un pont rouge, portant comme chaque fois un regard tendre sur l’humain, mais également optimiste, délaissant la société dégénérescente pour retrouver ce qui est de plus beau dans l’humanité l’amour. Souvent les films d’Imamura, malgré une certaine connivence avec leurs personnages et une grande compassion, sont sombres et durs. De l’eau tiède sous un pont rouge nous redonne espoir, et s’affiche comme un cri du réalisateur septuagénaire, qui n’a pas oublié, ou qui trouve enfin, les gestes essentiels de la vie. Les éditions Montparnasse proposent ce petit chef-d’œuvre en DVD, sans autre bonus que le film lui-même à quand un coffret Imamura agrémenté d’analyses, documents, et anecdotes sur le cinéaste ?. Entre la sortie cinéma et l’édition DVD, seul change le visuel, qui reprend les mêmes éléments, mais joue sur deux tons opposés. L’affiche présentait Saeko, la jeune femme au don extraordinaire, une ombrelle à la main, traversant le pont rouge vers la droite, avec derrière elle la maison et Yosuke, le cadre au chômage venant chercher la bonne fortune. Saeko en rouge et le pont de la même couleur s’opposaient au ciel bleu, alors que se détachaient par transparence les silhouette des deux personnages enlacés dans l’acte d’amour, le visage de Saeko renversé en arrière, Yosuke les yeux clos, savourant l’instant magique que lui fait vivre la femme-fontaine. Ce face à face intense, comme un rêve au-dessus du monde, répondait à l’existence terrestre des deux personnages se tournant le dos sur le pont. Existence terrestre heureusement menacée par l’eau bleu venant s’échouer aux pieds de Saeko.
CROZESHERMITAGE BLANC 2017. Une proposition de crozes-hermitage blanc, issu du Domaine Alain Graillot, situé à Pont-de-l’Isère, dans la Drôme, choisi dans un millésime récent, de 2017. De l'eau tiède sous un pont rouge de Shohei Imamura avec Kazuo Kitamura, Kôji Yakusho, Mickey CurtisBande annonce, date de sortie, synopsis, avis et critique du film Année 2001 Date de Sortie 28 Novembre 2001 De Shohei Imamura Avec Kazuo Kitamura, Kôji Yakusho, Mickey Curtis, Misa Shimizu, Mitsuko Baisho, Sumiko Sakamoto, ... Kei Kobayashi, Mansaku Fuwa, Yukiya Kitamura, Hijiri Kojima, Isao Natsuyagi, Guadalcanal Taka, Hajime Inoue Genre Comédie dramatique Pays de production Japon Titre VO Akai hashi no shita no murui mizu Durée 1h59 Synopsis du film De l'eau tiède sous un pont rouge Yosuke, un homme d'une quarantaine d'années que sa femme vient de quitter et qui ne supporte plus son travail, se rend, sur les conseils d'un vieux vagabond, dans une maison particulière, située au coeur d'un village de la péninsule de Noto, et d'où l'on peut apercevoir un pont rouge. Dans cette demeure se trouve une jarre qui contiendrait une statue de Bouddha en or, volée dans un temple à Kyoto par ce vieux vagabond. Yosuke ne trouve pas la jarre mais fait la connaissance de Saeko, une femme étrange et kleptomane. Celle-ci a le pouvoir de faire s'épanouir les fleurs en dehors des saisons et de faire venir les poissons par l'eau qu'elle fait jaillir de son corps lorsqu'elle éprouve le plaisir charnel. Vidéo du film Yosuke un cadre d'une quarantaine d'années au chômage et en instance de divorce, décide de partir à la recherche d'un trésor caché dans un village de pêcheurs. Sur place, il va rencontrer la jeune et belle Saeko, capable de secréter une eau aux pouvoirs mystérieux lorsqu'elle éprouve un plaisir charnel Les Lettres à Lou » d'Apollinaire, mort il y a cent ans, on connaît. Ce sont celles où le génial poète d'Alcools» écrit, du front de Champagne où il est avec le 38e régiment de campagne le 4 avril 1915 Dès que j'ai su que définitivement t'étais plus à moi, en ai eu un peu de peine, peut-être même beaucoup. "Je suis fidèle comme un dogue", ai-je écrit dans "Alcools" et tu aurais dû te douter que tout ce que je disais de te tromper était pas vrai. Pour le moment, je préfère mourir et ferai possible pour cela. Si pas possible, on verra.»En lisant ce genre de choses, on se disait que cette Lou devait être bien légère, pour faire tourner en bourrique un si grand amoureux dans des circonstances si terribles. Ses réponses, enfin exhumées, rendent les choses un peu plus suite après la publicité "Je vais me tordre de désir toute la nuit" Louise de Coligny-Châtillon commence par y prolonger quelques mois de passion éperdue, en offrant ses fesses roses bien en l'air bien écartées» pour qu'il la fasse jouir à mourir sous la schlague» Gui je n'en peux plus ce soir !... j'ai un besoin fou de ton amour ! de tes caresses... aussi de tes sévérités... fouette-moi... humilie-moi... je t'aime infiniment tu es mon maître adoré... je t'aime je t'aime... tout mon être t'appelle... je vais me tordre de désir toute la nuit...»"Gui aime-moi ! Je veux tout le vice et toute la volupté" une lettre de Lou à Apollinaire Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Et Lou leur préfère bientôt une amitié épistolaire assez cruellement expérimentale. Elle y décrit à son Gui» ses gigolos» et ses flirts». Elle lui raconte le terrible incendie» qu'elle a allumé» dans le coeur d'un beau lieutenant qui repart ces jours-ci pour le front». Elle l'informe même, bien gaiement, qu'elle a le bonheur d'être amoureuse» Oui... amoureuse!! Quelle catastrophe!... et je risque fort de ne pas guérir tant ce que j'aime est la plus jolie chose du monde. Tu veux une esquisse en quatre coups de plumes ? Le plus joli garçon que j'aie rencontré, très grand, immense, foutu épatamment, une allure folle, yeux bleus, cheveux châtains. Voilà pour le physique. [...] Je ne parle pas du tempérament qui me plaît au-dessus de tout. Vicieux? Naturellement.»Le reste du temps, quand elle a le temps, Lou se plaint tranquillement qu'Apollinaire boude» alors qu'il lui écrit beaucoup plus qu'elle. Elle le prévient qu'elle ne pourrait supporter que Gui aime jamais quelqu'un d'autre qu'[elle].» Elle lui donne des ordres sur le ton d'un sous-officier ivre de son pouvoir dépêche-toi de tuer tous les boches pour vite revenir !!»Le jour où Apollinaire a reçu un éclat d'obus dans la têteLa suite après la publicité Parfois, elle admet qu'elle a du culot», et partout, elle le confirme Je t'embrasse sur la bouche mon petit Gui, ça ne se fait pas entre copains, mais ça ne fait rien. On fera bien d'autres choses qui se font pas entre copains. Pas ?...»"Je suis au bout de mes forces, triste, triste" Pour le culot», on laissera chacun juger. Comme on laissera chacun imaginer ce que le poète du Pont Mirabeau» put éprouver en lisant les lettres de Lou. Entre les lignes se dessine pourtant l'image bouleversante d'une femme de 34 ans un peu perdue dans la grande solitude de la guerre» Il me semble que cette guerre m'aura donné 30 ans de plus ! Si tu m'avais connue avant, gosse endiablée. Je n'en peux plus, je suis au bout de mes forces, triste, triste.»Une femme que l'on devine très attachée à garder pour toujours» la confiance de son grand ami», sinon une forme d'exclusivité Je te remercie, mon chéri, car je sais que tu es mon poète, le mien, celui de personne autre...»Pour écrire une magnifique lettre d'amour, lisez donc ces 6 modèles indépassables Lou savait-elle vraiment à qui elle avait affaire? Gui» est mort sans la revoir, le 9 novembre 1918, à 38 ans. Il faut lire leurs lettres, mais aussi les Souvenirs sur Apollinaire» de Louise Faure-Favier Les Cahiers rouges, 9,50 euros, le beau-livre que lui consacre Marion Augustin Gründ, 29,95 euros, et surtout l'intégralité de ses Poèmes en guerre». Presses du Réel, 30 euros. Ils s'achèvent par ce versLa suite après la publicité Mais la vie est cruelle.»Grégoire Leménager Lettres à Guillaume Apollinaire, par Louise de Coligny-Châtillon, dite Lou, Gallimard, 128 p., 12 euros. Version étoffée de l'article paru dans "L'OBS" du 29 novembre 2018. . 130 270 121 27 441 491 299 31