ï»żJai beaucoup de projets et une envie de vivre phĂ©nomĂ©nale. Une Ă©nergie incroyable refait surface. L’envie de vengeance et le sentiment d’injustice s’estompent. Enfin, j’écris un
Cet article est destinĂ© Ă  toutes les personnes qui ont perdu toute notion de joie. Nous avons tous dĂ©jĂ  rencontrĂ© au moins une personne qui affirme avoir perdu tout espoir, que plus rien ne la rend heureuse, dont la vie est totalement dĂ©pourvue de plaisirs, et qui sombre petit Ă  petit dans le Ă©tat psychologique est le rĂ©sultat de diffĂ©rentes expĂ©riences, mais le plus souvent il s’agit d’une accumulation de problĂšmes dans plusieurs facettes de la vie. Lorsque nous sommes confrontĂ©s Ă  un problĂšme dans un domaine, nous conservons notre joie de vivre si les autres aspects de notre vie vont rĂšgle gĂ©nĂ©rale, pour se sentir heureuses les personnes ont besoin que les choses aillent bien dans diffĂ©rents domaines – Amoureux partenaire qui nous comble Ă  tous les niveaux – AmitiĂ© amitiĂ©s vĂ©ritables avec lesquelles nous nous sentons bien – Professionnel un travail qui nous plait, et qui nous apporte un salaire qui nous permette d’ĂȘtre indĂ©pendants – Famille bien nous entendre avec notre famille, nous sentir aimĂ©s et acceptĂ©s – Loisirs avoir des hobbies et pratiquer des activitĂ©s qui nous rendent heureuxImaginons une personne qui se sente bien dans toutes ces facettes de la vie, et tout Ă  coup, l’une d’entre elles lui cause des problĂšmes, comme par exemple la perte de son tristesse ne durera que peu de temps, elle sera capable de se relever rapidement, car elle peut se raccrocher aux autres domaines qui vont bien, par exemple, Ă  son partenaire qui l’aime ou Ă  sa famille qui la problĂšmes font leur apparition lorsque presque tous ces aspects commencent Ă  battre de l’aile nous perdons notre travail, notre conjoint nous quitte ou la relation ne va pas aussi bien qu’avant, nous ne voyons plus nos amis, nous nous entendons de moins en moins bien avec notre famille, et nous ne nous amusons plus autant qu’avant, car nous sommes tout cela nous arrive, il se peut que nous perdions toute notre joie, car nous n’avons plus rien Ă  quoi nous accrocher, or tout ĂȘtre humain a besoin de quelque chose dans sa vie qui lui procure du bonheur, d’une quelconque motivation pour se lever le vous sentez que votre vie est dĂ©nuĂ©e de sens, que plus rien ne vaut la peine, que vous vous levez le matin et que vous ne trouvez aucune raison de vous rĂ©jouir, car tout va mal, voici quelques conseils que vous pouvez mettre en d’abord, acceptez la situation dans laquelle vous vous trouvez, et le vide et la tristesse que vous ressentez. Acceptez ne veut pas dire lutter contre, mais aller de l’avant mĂȘme si le mal-ĂȘtre vous pĂšse, en vous disant que cette situation est passagĂšre, et que dĂšs que les choses s’arrangeront dans les aspects qui vont mal en ce moment, vous retrouverez votre joie de idĂ©es pour retrouver votre joie de vivreIl est important de savoir oĂč vous voulez aller. Si tout va mal dans votre vie, et que vous vous focalisez sur tout en mĂȘme temps, vous aurez envie de jeter l’éponge, car vos pensĂ©es seront si dĂ©sordonnĂ©es que vous ne serez pas par oĂč la mĂȘme façon, quand vous avez beaucoup de taches Ă  accomplir, si vous commencez Ă  penser Ă  la multitude de choses que vous devez faire, vous n’aurez plus envie de rien faire. Il faut avancer petit Ă  petit, et ne pas laisser votre esprit mĂ©langer tous les seulement Ă  une chose que vous souhaitez. Vouloir trop de choses Ă  la fois peut faire que votre attention parte dans tous les sens et qu’au final vous ne parveniez Ă  n’est pas nĂ©cessaire de grimper les escaliers deux par deux. Si les choses vont mal, acceptez la situation, et soyez conscient du fait que les ĂȘtres humains ont un esprit crĂ©atif et qu’ils peuvent atteindre leurs objectifs, mais petit Ă  Ă  tous ces aspects qui ne vont pas si bien, et Ă©coutez votre voix intĂ©rieure. À quelle situation avez-vous envie de remĂ©dier sur le court terme ? Qu’est-ce qui vous redonnera le sourire aux lĂšvres?La rĂ©ponse Ă  ces questions se trouve dans votre cƓur, et non dans votre tĂȘte. Chaque personne est un monde et les moyens de retrouver la joie de vivre sont propres Ă  chacun. La prioritĂ© de l’une peut ĂȘtre d’avoir de bons amis avec qui elle peut partager ses passions, alors qu’une autre prĂ©fĂ©rerait trouver le partenaire idĂ©al, etc
Écoutez cette petite voix Ă  l’intĂ©rieur de vous, et essayez de trouver ce qui rĂ©veillera votre joie. Une fois que vous saurez dans quelle direction avancer, vous commencerez Ă  sentir la motivation pour obtenir ce que vous de se positionner comme victimeSi vous adoptez l’attitude de la victime, si vous pensez que plus rien ne vaut la peine, que vous n’ĂȘtes bon Ă  rien, oubliez dĂšs Ă  prĂ©sent ce type de vous voulez allez de l’avant, le fait de vous placer comme victime ne vous mĂšnera nulle part. Les personnes qui parviennent Ă  se relever aprĂšs ĂȘtre tombĂ©es sont celles qui croient en et persĂ©vĂ©ranceVous n’obtiendrez rien en restant inactif, c’est pourquoi si vous savez dĂ©jĂ  ce qui vous redonnera le sourire, commencez dĂšs maintenant Ă  penser aux actions Ă  entreprendre pour y n’est pas nĂ©cessaire de faire beaucoup si vous ĂȘtes vraiment dĂ©motivĂ©, mais si vous faites ne serait-ce qu’un pas, vous verrez que le reste suivra de exigences sont le plus grand problĂšme qui se pose Ă  l’heure d’entreprendre n’importe quelle action. Nous voulons tout avoir tout de suite et sans effort, mais si vous n’y mettez pas du vĂŽtre, vous n’arriverez Ă  outre, vous pouvez vous inscrire Ă  de nouvelles activitĂ©s pour rencontrer de nouvelles personnes, car le simple fait de vous ouvrir aux autre vous aidera Ă©normĂ©ment Ă  sortir de la bonheur est sur votre cheminObtenir ce que nous voulons est important, mais le plus important est de profiter de l’instant prĂ©sent, d’autant plus si nous traversons une pĂ©riode difficile. Si vous empruntez le chemin vers vos rĂȘves, vous verrez que vous serez de plus en plus de tout ce qui vous entoure, et contentez-vous des choses simples. RĂ©apprendre Ă  apprĂ©cier les petites choses est ce qui aide le plus Ă  sortir d’un Ă©tat de pessimisme et de tristesse. En effet, la plupart des personnes n’apprĂ©cient plus ce qu’elles ont, et ne voient plus le grand pouvoir qui est Ă  leur nous n’avions pas la capacitĂ© de penser, il n’y aurait pas de place pour la tristesse. Notre esprit ne se focaliserait pas sur les problĂšmes, mais profiterait du monde qui nous entoure, comme si chaque jour Ă©tait notre dernier de garder un esprit calme, et de profiter de ce qu’il y a autour de vous. Tous les chemins sont semĂ©s de bonnes choses, mais si vous fermez les yeux, vous ne les verrez d’avancer, et autorisez-vous Ă  ressentir ce que vous ressentez. De cette façon, vous trouverez de nouvelles choses qui vous rĂ©jouiront et qui rĂ©veilleront votre votre vie de musique entraĂźnanteLa musique est source de motivation. MĂȘme si vous n’avez pas envie, mettez de la musique entraĂźnante qui envoie des messages positifs. Une goutte d’eau qui remplira petit Ă  petit votre vide l’esprit reçoit des ondes motivantes, il s’active, et synchronise le cƓur au rythme des notes musicales, ce qui vous donnera envie de rĂ©aliser les choses avec plus d’ avec l’aimable autorisation de Pablo FernĂĄndez et Esparta Palma.

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Le deuil du conjoint n’épargne aucun aspect de l’existence, absolument tout est bouleversĂ© aprĂšs la mort de son compagnon de son identitĂ©, Ă  son projet de vie, en passant par les finances, ou encore la sexualitĂ©. Marie-NoĂ«l Damas. Pour parler de l’immense tĂąche que constitue la reconstruction aprĂšs un tel tsunami, je suis allĂ© Ă  la rencontre de Marie-NoĂ«l Damas auteur de l’ouvrage Phares dans la tempĂȘte du deuil. C’est sous la forme un peu spĂ©ciale d’un article en hommage Ă  son amie Jocelyne qu’elle aborde les questions qui jalonnent le chemin de deuil de chaque conjoint survivant. Les textes en italiques viennent du journal de deuil de Jocelyne. Le temps aprĂšs le dĂ©cĂšs de son mari est indiquĂ© aprĂšs les extraits Deuil du conjoint, la rĂ©alitĂ© du quotidien Lorsque Yacine m’a proposĂ© d’écrire un article sur le deuil du conjoint, je me suis prĂ©cipitĂ©e sur Internet pour chercher des statistiques sur le nombre de veuves et de veufs, sur la survie du conjoint, sur les maladies dĂ©clenchĂ©es suite Ă  un dĂ©cĂšs, etc. Par ce type de recherche je tentais de me rassurer sur le futur contenu de mon article. En effet, les statistiques en appellent Ă  la raison pour tenter d’apaiser les Ă©motions. C’est exactement ce que les endeuillĂ©s tentent de faire dans les premiers temps du deuil se rassurer sur leur normalitĂ© face Ă  l’intensitĂ© des Ă©motions ressenties. Mais bien que tous les deuils aient des caractĂ©ristiques communes, le deuil reste avant tout un processus individuel. Les statistiques ne reprĂ©sentent pas ces histoires si particuliĂšres et uniques que les patients viennent me raconter dans mon cabinet. Nous entrons dĂšs lors dans la premiĂšre caractĂ©ristique de tout deuil le paradoxe. Nous voudrions nous sentir normal par rapport Ă  ce que nous vivons mais nous revendiquons l’unicitĂ© de notre souffrance, son caractĂšre exceptionnel. Nous voudrions aller mieux car la souffrance quotidienne est insupportable mais nous ne voulons pas quitter notre chagrin. Nous avons l’impression de trahir l’autre en allant mieux. Nous voudrions que les gens arrĂȘtent de nous solliciter Ă  sortir de chez nous mais nous souffrons de solitude. Une fois dehors nous voudrions ĂȘtre dedans et vice versa. L’annonce du dĂ©cĂšs ou de la maladie nous divise en deux. Une partie de nous sait exactement ce qui est en train de se passer. L’autre partie refuse d’admettre que l’autre est mort ou se meurt. Bien que ce dĂ©ni soit le tout dĂ©but du deuil, nous refuserons encore longtemps que ce soit arrivĂ©. Nous restons coincĂ©s entre souhaits et rĂ©alitĂ©. Le combat entre ces deux parties de nous prend son origine dans les deux hĂ©misphĂšres de notre cerveau l’hĂ©misphĂšre gauche, rationnel, logique, attachĂ© aux dĂ©tails et l’hĂ©misphĂšre droit, Ă©motionnel, symbolique, avec une vue globale. Nous avons appris depuis tout petit Ă  donner la prioritĂ© Ă  notre logique, notre rationalitĂ© au dĂ©triment de nos Ă©motions. Nous croyons que les Ă©motions doivent se gĂ©rer, se contrĂŽler, voire n’avoir pas le droit d’exister. En fait, je me sens pleine de contradictions. Il y a comme deux personnes en moi l’une qui pense qu’il m’est dĂ©sormais impossible de faire autrement ou de revenir en arriĂšre et qu’il faut aller de l’avant, coĂ»te que coĂ»te, ne serait-ce pour vivre et profiter de ces annĂ©es qui lui ont Ă©tĂ© volĂ©es, et une autre, si seule et de plus en plus dĂ©sespĂ©rĂ©e, qui craint l’oubli et la trahison, qui trouve que tout cela commence Ă  ressembler Ă  l’ébauche d’une nouvelle vie dont elle ne veut pas entendre parler. » 14Ăšme mois du journal de deuil – Jocelyne Le deuil ouvre en grand la forteresse dans laquelle elles Ă©taient enfermĂ©es. Nous sommes submergĂ©s, envahis, dĂ©bordĂ©s par des vagues de chagrin, de colĂšre, de culpabilitĂ©, de peur. La vie sans toi commence. Dans la souffrance, les larmes, la douleur, le dĂ©sespoir, le manque, le vide, l’absence. Dans la rage aussi, la rĂ©volte, la colĂšre, le doute. Les questionnements. Je me retrouve dans la confusion la plus totale, face Ă  une route que je vais devoir continuer sans toi. » 1er mois. Nous sommes donc dĂ©chirĂ©s en deux. C’est d’ailleurs cette sensation de dĂ©chirement, d’arrachement qui brĂ»le le corps et l’esprit dans les premiers moments aprĂšs le dĂ©cĂšs. Nous avons perdu notre moitiĂ©. C’est souvent ainsi qu’on qualifie le conjoint notre moitiĂ©. Chaque deuil est unique Chaque deuil est unique car il dĂ©pend de trois facteurs la personnalitĂ© de l’endeuillĂ©, les circonstances du dĂ©cĂšs et le lien que nous avons avec le dĂ©funt. De plus, l’ñge auquel le deuil intervient change une partie des donnĂ©es. Quel que soit le type de deuil vĂ©cu, il y aura toujours des gens pour nous donner des conseils et c’est souvent difficile de garder son calme devant ces personnes qui manifestement ne comprennent rien Ă  ce que nous vivons. Je suis dans une phase agressive. Cela ne me ressemble pas et pourtant, certaines personnes m’énervent. Peut-ĂȘtre essaient-elles de m’aider mais elles s’y prennent mal. Je voudrais qu’on me laisse tranquille. EnlĂšve tes photos, c’est malsain » – Cesse d’aller au cimetiĂšre, tu ne t’en sortiras jamais » – Inscris-toi dans des clubs !, rencontre quelqu’un, ne reste pas seule » – C’est la meilleure celle-lĂ . Comme si on reprenait un homme, un compagnon comme on reprend un chien. Comme si j’avais la tĂȘte et le reste Ă  ça. C’est n’importe quoi. Depuis que je n’écoute que moi, que je laisse parler mon cƓur, je fais de bons choix. Je sais mieux que quiconque ce qui me fait du bien ou du mal. » 3Ăšme mois Je pensais que ce veuf ressentirait les mĂȘmes choses que moi, qu’il traverserait les mĂȘmes Ă©preuves que moi et je m’attendais Ă  le retrouver aussi dĂ©sespĂ©rĂ© que moi. Mais il a une autre façon de voir les choses et donc, de rĂ©agir. J’ai dĂ©jĂ  commis la mĂȘme erreur avec d’autres personnes. Quand l’une d’elle me disait qu’elle Ă©tait passĂ©e par lĂ , je me croyais en pays de connaissance. Or, ce n’est pas nĂ©cessairement le cas. Votre chagrin Ă©tonne, vos idĂ©es noires Ă©tonnent, votre apathie surprend. D’oĂč cette impression tellement tenace que je n’arrive pas Ă  m’en dĂ©barrasser je ne suis plus normale car je suis la seule Ă  ressentir ce que je ressens. » 8Ăšme mois Bien que chaque deuil soit unique, nous pouvons retrouver des caractĂ©ristiques communes aux deuils de conjoints. La perte de notre identitĂ© Qui sommes-nous sans l’autre ? Depuis le dĂ©but de notre relation, nous avons appris Ă  nous identifier dans les yeux de l’autre. Que tu es beau, belle ! » – Qu’est-ce que je ferais sans toi ? ». Nous avons existĂ© dans le regard de notre conjoint et soudain personne ne nous dĂ©sire plus, ne nous fait plus de compliment, ne nous manifeste plus de tendresse complice. Ce n’est pas ainsi que ça devait se passer. Nous Ă©tions si sereins Ă  la pensĂ©e de vieillir ensemble. Voir les cheveux blanchir, le visage se rider, la peau se parcheminer et lire encore et toujours dans les yeux de l’autre l’expression de l’amour et de la tendresse. » 11Ăšme mois Au niveau social, c’est un changement important. Nous Ă©tions un couple officiellement, lĂ©galement ou non. Nous devenons une veuve, un veuf. Avec les peurs gĂ©nĂ©rĂ©es dans l’entourage par la rĂ©putation d’une femme seule, menace pour les couples. Des hommes, mĂȘme mariĂ©s ne se gĂȘnent pas pour faire des propositions. Les dĂ©marches administratives enfoncent le clou il faut modifier le nom des abonnements des fournisseurs d’énergie ou d’eau. RĂ©pĂ©ter que le conjoint est dĂ©cĂ©dĂ©. Et mĂȘme si nous demandons Ă  un proche d’effectuer les dĂ©marches, lorsque le courrier arrivera, il reprĂ©sentera ce changement de statut social avec la mention veuf, veuve » ou la suppression du nom de notre aimĂ©ee. Lorsque nous serons invitĂ©s par nos amis, nous serons seule , parmi les couples, avec cette impression d’ĂȘtre la cinquiĂšme roue de la charrette. Sans savoir oĂč se mettre Ă  table. Nous perdons nos projets communs Nous sommes nostalgiques de l’avenir que nous n’aurons pas ensemble. Autant pour l’autre qui n’aura pas la chance de vivre ce que celui qui reste vivra que pour nous-mĂȘmes, condamnĂ©s Ă  un avenir sans l’autre. Un avenir que nous ne voulons pas vivre. L’autre jour, j’ai parlĂ© Ă  Élise. Je lui disais Ă  quel point j’étais dĂ©sespĂ©rĂ©e Ă  l’idĂ©e qu’il ne pouvait plus profiter de rien, de le savoir privĂ© de tout ce qu’il aimait. Plus respirer, plus rire, plus manger, plus voyager, plus aimĂ©. » 4Ăšme mois Les voyages prĂ©vus qui ne seront jamais rĂ©alisĂ©s. Ou qui seront faits avec tant de chagrin en mĂ©moire de celui qui est parti. Lorsque je voyais ce que Pedro avait laissĂ© d’inachevĂ© dans son atelier, j’avais les larmes aux yeux. Son tracteur, son bateau, sa locomotive, les outils qu’il aimait tellement avaient l’air d’attendre son retour ». 13Ăšme mois Toute notre existence Ă  rĂ©organiser Quand notre conjoint dĂ©cĂšde, la vie quotidienne semble devenir une montagne les femmes se retrouvent avec les problĂšmes techniques de l’entretien de la maison, les hommes avec l’organisation mĂ©nagĂšre. Aucun des deux n’a l’habitude de gĂ©rer cette part du quotidien, surtout si ils avaient l’habitude de se rĂ©partir le travail. C’est peut-ĂȘtre moins difficile lorsque les conjoints partageaient les tĂąches communes. Par exemple, il faut dĂ©cider rapidement pensent les autres de se dĂ©barrasser des affaires du conjoint dĂ©cĂ©dĂ©. Le peignoir et les produits de toilette Ă  la salle de bain, le manteau et les chaussures dans l’entrĂ©e, les vĂȘtements dans la garde-robe. Que faire avec ces objets qui sont Ă  la fois une ultime trace de celui qui est parti et le rappel douloureux de son dĂ©part ? C’est Ă  croire que les objets sont animĂ©s d’une vie propre. Ils doivent sentir l’absence du maĂźtre et ils me jouent des tours pendables. Pourquoi le tambour de la machine Ă  laver ne tourne-t-il plus ? Pourquoi le spot qui vient de rendre l’ñme a-t-il fait sauter les fusibles ? Et si j’avais le feu ? Et cette eau qui est apparue du jour au lendemain sur le sol de la salle de bain, d’oĂč vient-elle ? Qui va dĂ©sormais faire l’entretien de la chaudiĂšre et nettoyer les gouttiĂšres ? Le voisin m’a gentiment demandĂ© d’élaguer les branches de l’énorme cerisier. Comment vais-je grimer lĂ -haut. Pedro faisait tout, tout et je ne sais pas Ă  qui m’adresser maintenant. » 4Ăšme mois Pour certains, rĂ©intĂ©grer le lit conjugal est une Ă©preuve de force. Le grand lit est vide et il faut parfois du temps pour retourner dormir dans le lit conjugal. Paradoxalement, nous nous emmitouflons dans le peignoir ou le pyjama de l’autre. Et plus tard lorsque l’énergie de la vie reprendra nous ne saurons que faire de notre dĂ©sir sexuel. J’ai rĂ©intĂ©grĂ© notre chambre. Il m’en a fallu du courage. Les deux premiĂšres nuits, je n’ai pas fermĂ© l’Ɠil mais je me suis obstinĂ©e et maintenant, je dors dans ce grand lit que je n’aurais jamais dĂ» quitter. Mais je reste bien sagement dans mon coin. Je me garde bien d’empiĂ©ter sur SON cĂŽtĂ©. Comme s’il allait monter Ă  son tour et s’installer prĂšs de moi. » 8Ăšme mois Alors que d’autres y passent la majoritĂ© de leur temps de solitude. Les finances peuvent devenir un vĂ©ritable problĂšme et mettre la sĂ©curitĂ© de la famille en pĂ©ril peut-ĂȘtre va-t-il falloir vendre la maison, dĂ©mĂ©nager. Comment s’en sortir avec un seul salaire ? De ce fait, on va devoir faire le deuil d’endroits oĂč l’autre a vĂ©cu, oĂč on a Ă©tĂ© heureux. Lorsque le deuil intervient dans un jeune couple en dessous de 55 ans avec des enfants Ă  la maison, le parent restant est prĂ©occupĂ© par la gestion des Ă©motions des enfants en plus des siens. Souvent, les enfants vont devenir la seule raison pour l’endeuillĂ© de se lever et de continuer Ă  vivre. Il va peut-ĂȘtre manquer de relation avec des adultes, coincĂ© dans l’organisation quotidienne et la fatigue de son deuil. Se rĂ©engager Ă©motionnellement Le temps va passer et la question de se rĂ©investir dans une nouvelle relation va se poser. Il est souvent compliquĂ© de se rĂ©engager Ă©motionnellement aprĂšs le dĂ©cĂšs du conjoint. Les statistiques revenons-y montrent que les femmes restent plus longtemps seules que les hommes. Sans doute pour s’occuper des enfants alors que les hommes sont plus dĂ©munis face au quotidien et ont besoin d’une maman » pour tenir le foyer. Certains hommes ont besoin de leur sexualitĂ© pour se reconnecter au flux de la vie et souffrent de cette abstinence forcĂ©e alors que c’est moins important pour les femmes dans un premier temps. Les femmes, elles, sont plus en manque de tendresse et de rĂ©confort. Le sentiment de trahir le conjoint dĂ©cĂ©dĂ© en se rĂ©engageant est trĂšs vif. Continuer Ă  vivre alors que l’autre est mort gĂ©nĂšre souvent de la culpabilitĂ©, d’autant plus s’il s’agit de vivre heureux et de revivre des moments de plaisir. D’autres questions beaucoup plus pragmatiques apparaissent aussi comment les proches vont-ils rĂ©agir, notamment la belle-famille ? Comment prĂ©senter ce nouveau conjoint aux enfants ? Comment ne pas comparer avec celui ou celle qui est parti ? Parfois, le nouveau compagnon, la nouvelle compagne, s’ils sont rencontrĂ©s dans l’annĂ©e suivant le dĂ©cĂšs servent Ă  soulager voire Ă  remplacer le travail de deuil. Le deuil pourtant se fait doucement en arriĂšre-plan de la conscience et lorsqu’on ira mieux, on se rendra compte que l’attachement n’est pas aussi important que ce qu’on croyait au dĂ©part. Le nouveau conjoint, lui, a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© satisfait par son rĂŽle de soignant et lorsque l’autre va mieux, le sens de la relation est parfois remis en question et doit ĂȘtre revu. Ou bien, comprĂ©hensif dans un premier temps, le nouveau conjoint peut commencer Ă  se lasser de ce deuil qui s’éternise et met fin Ă  la relation, replongeant l’endeuillĂ© dans la mĂ©moire douloureuse de la perte, Ă  l’endroit mĂȘme oĂč il avait cru enterrer sa souffrance. Une de mes connaissances a trouvĂ© la solution Ă  tous mes maux reprendre quelqu’un. Cela devient une obsession, ma parole. Mais vous ne comprenez rien ! J’ai vĂ©cu 37 ans sous un soleil gĂ©nĂ©reux, le seul soleil qui ne brĂ»le pas, n’aveugle pas, ne file pas le cancer mais qui me galvanisait, faisait de moi un ĂȘtre on ne peut plus vivant. Aux cĂŽtĂ©s de mon homme, jai connu la plus belle chose qui soit au monde aimer et ĂȘtre aimĂ©e, en investissant tout ce que l’on a, tout ce que l’on est, dans une relation tellement intense que l’on se rend compte au fil du temps qu’elle restera unique. Et on voudrait que je me contente maintenant d’une lampe Ă  bronzer ? C’est quoi ce dĂ©lire ? » 11Ăšme mois Aimer comme je l’aime ne vous est offert qu’une fois. La semaine derniĂšre, quelqu’un m’a demandĂ© que l’on se voie. Il a perdu sa compagne il y a six mois et se verrait bien continuer la route en ma compagnie. Pas moi. Mes visions ne sont pas de cet ordre-lĂ . Comme d’habitude, la rĂ©ponse a Ă©tĂ© sans Ă©quivoque, j’aime les choses claires, cela Ă©vite bien des malentendus. Pourquoi irais-je m’encombrer d’un bonhomme alors que le souvenir de Pedro commence Ă  me tenir le cƓur plus au chaud ? Au moment oĂč j’arrive peu Ă  peu Ă  l’accueillir en moi, Ă  le retrouver d’une autre façon que par les larmes ou la dĂ©tresse ? » 19Ăšme mois Le deuil du conjoint est Ă  la fois semblable et diffĂ©rent des autres types de deuils. NĂ©anmoins, ce sont des humains qui le vivent et activent le fond commun de notre humanitĂ©. Les Ă©motions sont semblables bien que les circonstances qui les provoquent soient diffĂ©rentes. Elles embarquent notre raison dans des montagnes russes terrifiantes auxquelles nous pensons ne pas pouvoir survivre. Pourtant, il existe des solutions pour les rééquilibrer mĂȘme momentanĂ©ment, histoire de prendre un peu de repos avant de reprendre notre souffle. Phares dans la tempĂȘte du deuil sa reconstruire aprĂšs la perte de son conjoint Voici pour apaiser votre cerveau gauche, une image globale du parcours du deuil, quel qu’il soit. Le jour oĂč vous apprenez la mort de celui ou celle que vous aimez, c’est comme si vous Ă©tiez prĂ©cipitĂ© d’une falaise dans la mer. Une haute falaise, avec une petite plage inaccessible Ă  ses pieds. La mer est violente mĂȘme par beau temps. La mer de vos Ă©motions. Votre premier rĂ©flexe, un geste de survie, est de nager tant que vous pouvez vers le rivage, Ă  contre-courant, malgrĂ© la force des vagues, jour et nuit
 pour ne pas sombrer, ne pas ĂȘtre emportĂ© au large. Voici plusieurs mois maintenant que vous nagez, espĂ©rant toujours pouvoir rejoindre la plage, la falaise de votre passĂ©. Une petite voix en vous commence Ă  perdre l’espoir. Vous ĂȘtes fatiguĂ© de lutter contre ces courants violents. Vous ĂȘtes seul au milieu de la tempĂȘte. Et le rivage s’éloigne petit-Ă -petit. Vous ĂȘtes impuissant devant la force de la vie. MalgrĂ© vous, elle vous emporte. Vous devez quitter des yeux l’image de votre bonheur passĂ©, de votre vie d’avant ». Il n’y a rien Ă  faire, vous ĂȘtes emportĂ©, Ă©puisĂ© par cette lutte. Vous lĂąchez prise contraint et forcĂ©. ObligĂ© malgrĂ© vous de laisser s’éloigner le territoire du passĂ©. Pour aller oĂč ? Vers quelle nouvelle terre invisible et peut-ĂȘtre inexistante ? Les jours semblent des semaines, les semaines des mois et les mois des annĂ©es. Pourtant, c’était hier. Le jour oĂč vous ĂȘtes tombĂ© dans la mer. Votre continent vous manque tant. Il a disparu Ă  l’horizon. Vous en rĂȘvez parfois encore. Un jour, un rocher Ă©merge devant vous. Un tout petit rocher. Vous y grimpez. Il n’y a pas encore beaucoup de vie mais vous pouvez vous y poser quelques instants. Les vagues vous obligent Ă  quitter votre point de repos. Jusqu’au prochain rocher, un peu plus grand. La mer vous emporte chaque fois un peu plus loin de votre passĂ©. Un matin, debout sur le dernier rocher, il vous semble apercevoir un Ăźlot. C’est bien un petit bout d’üle, c’est le dĂ©but d’un archipel, c’est la pointe d’un nouveau continent. Un continent inconnu, qui accueille un naufragĂ©, un inconnu. En chemin vous avez perdu des certitudes, de la confiance, des amis. Vous avez trouvĂ© une certaine philosophie, un autre ordre du monde, fragiles. Enfin, vous arrivez sur une plage et vous recommencez Ă  vivre. > Extrait de Phares dans la tempĂȘte du deuil J’aimerais finir par un extrait du journal de Jocelyne, 20 mois aprĂšs la mort de son mari. Je commence Ă  me rendre compte que ce passĂ© dans lequel je m’efforçais de vivre doit, au contraire, ouvrir la voie de mon avenir. Depuis peu, je me sens pleine de tout ce que j’ai vĂ©cu. Loin d’ĂȘtre une entrave ou une source de regrets, cela me donne une force incroyable et me pousse Ă  avancer encore et encore. D’oĂč me vient, Ă  certains moments, cette paix que je n’attendais plus ? Cette sensation d’ĂȘtre en osmose avec moi-mĂȘme ; cette assurance qui m’habite face Ă  mon quotidien solitaire et non dĂ©nuĂ© de soucis ? Cette distance bienfaisante que je suis capable de prendre vis Ă  vis de tous les polluants de l’esprit ? Qu’est-ce qui me motive et me change Ă  ce point, sinon cette certitude ancrĂ©e en moi que nul ne pourra jamais me reprendre ce qui fut et que je pourrai, autant et quand je le voudrai, puiser dans ce trĂ©sor pour aller plus loin encore ? Faire Ă©tape sur mon Ăźle et repartir d’un cƓur plus lĂ©ger. J’ai parfois l’impression d’ĂȘtre intĂ©rieurement intouchable, forte que je suis de tout ce qui m’habite aujourd’hui. Je porte dĂ©sormais mon homme comme jadis j’ai portĂ© notre enfant. Pourtant c’est de moi que la vie fait un ĂȘtre en devenir. Et si accouchement il y a, ce sera de ce que je suis vraiment. J’ai cessĂ© de faire les choses comme il les aurait faites, de me demander si ce serait son choix, s’il aurait approuvĂ© mes dĂ©cisions ou ce qu’il penserait de ceci ou de cela. C’est de ma vie qu’il s’agit et pour la premiĂšre fois, je ne dois tenir compte que de moi. Tout est Ă  construire et Ă  entreprendre selon ce que je suis. » – 20Ăšme mois En mĂ©moire de Jocelyne. N’hĂ©sitez pas Ă  partager vos retours et questions en commentaire pour un prochain article ou Ă  dĂ©couvrir d’autres article Perdre un enfant ĂȘtre un parent en deuil Phares dans la tempĂȘte du deuil – ConfĂ©rence de Marie-NoĂ«l Damas Les recherches qui ont menĂ© Ă  cet article comment survivre au deuil dun conjoint depuis 30 ans, depression apres le deces de mari, je veux parler a mon compagnon deceder, Mon mari est dĂ©cĂ©dĂ© il me manque, pendant deux mois si une femme na pas fait lamour le jour quelle recommence de le faire elle san comment, Pourquoi le conjoint mort manque, se mettre avec le frĂšre de son mari dĂ©funt mĂ©canismes psy ». JĂ©tais complĂštement perdue, anĂ©antie. Les cultures anciennes considĂ©raient la nuit noire de l’ñme comme un moment de transformation, oĂč la force personnelle est testĂ©e et la connaissance que vous j'aurais jamais pensĂ© Ă©crire ma peine par Ă©crit Ă  des inconnus sur un forum et un sujet que je voudrais aborder. La solitude et ses mĂ©faits. Pour infos je suis un homme et peut ĂȘtre tendance Ă  se victimiser mais en ce moment je pleure 1x tous les 2jours car je repense Ă  certains problĂšmes, pourtant j'ai la vie en main. Je suis en licence dans une nouvelle ville j'ai du prendre un credit Ă©tudiant que j'ai pas mal fumĂ© en y repensant , j'ai 20 ans je peux reussir dans ma licence mais dans ma vie j'ai enchainĂ© les echecs. En effet au collĂšge j'ai subi un bon harcelement, comme on les aime, sur mon poids vous connaissez la rengaine. Ensuite mon pĂšre se barre, ma grand mere dĂ©cĂšde 2 ans aprĂšs. Tout ça se passant dans l'Ă©poque du lycĂ©e je resume un peu mais ce sont des fais marquant . En amour, jsuis puceau ! et ça me fais pas peur de le dire mais j'ai l'impression d'ĂȘtre privĂ© de ça, j'ai du surement faire quelque chose de mal dans une autre vie ou c'est peut ĂȘtre mĂȘme ma personne qui fais fuir les gens... Pourtant je lie une amitiĂ© rapidement avec les gens, jpense pas ĂȘtre brut et d'un naturel repoussant que çe soit physiquement compris J'ai enchainĂ© les echecs sentimentaux et il se peut qu'en ce moment mon coeur est dans un ocĂ©an de tristesse. Comment se sentir mieux ? Je n'ai pas pensĂ© au suicide car ma conscience me dis que cela peinera ma mĂšre et ma soeur et j'ai pas envie d'ĂȘtre un fardeau plus que je ne le suis. J'aime beaucoup la vision idĂ©aliste qui est de vivre Ă  travers l'autre, j'aimerais un jour me mettre en couple avec une fille et partir en voyage avec elle, faire des trucs de ce genre la ... m'enfou de ken oui ça permet de crĂ©er un lien avec l'autre personne mais c'est pas mon style ça doit faire 2 semaines que je ressens de plus en plus fort cette solitude, rĂ©cemment j'ai rencontrĂ© une fille qui est malheuresement le genre de fille dont on tombe amoureux mais qui jette ton coeur au large, et ça juste rĂ©ouvert une plaie a moitiĂ© recousu. Je lui en veux pas mais pourquoi le destin inciste de cette maniĂšre ? Je sors uniquement pour faire les courses et acheter du cannabis / des clopes quoi, sinon je tiendrais pas. J'ai du mal en cours Ă  suivre et depuis que je suis installĂ© j'ai un problĂšme assez grave d'estomac et j'ai pas encore consultĂ© fin ça impacte lourdement mon train de vie je sais pas j'attends quoi Les seuls contacts que j'ai sont ma mere et ma soeur, et de temps en temps mes amis sur les rĂ©seaux, mais bon j'ai voulu raconter une fois un problĂšme Ă  un ami,il a pas voulu comprendre c'est pas sa faute . et jvous avoue que c'est le lien que j'entretiens avec ma mĂšre et ma soeur qui me maintiens en vie que faire ? merci du temps accordĂ© paix sur vous
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Jai envoyĂ© bouler mon CDI pour vivre enfin comme je l’entends ! 17 avril 2017. Et voilĂ  le glas du dĂ©part a retenti. Ce vendredi 7 avril 2017, pour la derniĂšre fois, je passe le portique de mon entreprise pour rejoindre la sortie du Bonjour Kass31, En vous lisant, je n'ai qu'une chose qui me vient Ă  l'esprit vous ĂȘtes incroyable ! Vous avez une capacitĂ© de rebondir impressionnante. Vous quittez votre rĂ©gion pour partir Ă  l'Ă©tranger, par amour. ProblĂšmes et survient la dĂ©pression. Vous trouvez la force de vous remettre en selle et vous reprennez vos Ă©tudes. Vous rĂ©ussissez Ă  retrouver un nouvel amour. Ok toujours pas le bon mais vous avez trouvĂ© un travail avec des responsabilitĂ©s et intĂ©ressant. Rebelotte, vous ĂȘtes dans un nouveau lieu et avez tout Ă  recommencer... Si les gens tristes qui frĂ©quentent ce forum avaient 10% de votre capacitĂ© de rĂ©silience, je puis vous assurer qu'il y aurait nettement moins de messages car leurs phases de tristesse seraient tellement plus courtes, voir inexistantes. Quand je vois tout ce que vous avez rĂ©ussi Ă  accomplir, toute seule, je me dis que rien n'est impossible pour vous. Oui, vous, regardez tout ce chemin parcouru, ces Ă©preuves que vous avez rĂ©ussi Ă  surmonter en puisant au plus profond de vous. Qui ne serait pas fier de connaĂźtre pareil personne ? Concernant vos choix de vie, que pouvez-vous y faire ? Vous ne pouvez retourner en arriĂšre pour changer quoique ce soi. Par contre, vous pouvez changer votre prĂ©sent afin d'avoir un meilleur futur. Je ne dis pas par lĂ  qu'il faut simplement un coup de baguette magique et hop tout le monde va bien. Non, et vous le savez, ça demande une force de caractĂšre, de l'Ă©nergie, du sang et des larmes. Vous voulez autre chose que ce que vous avez maintenant, alors exigez-le ! Ne dites plus "pourquoi ou pour quoi", dites "voilĂ  ce que je veux et voilĂ  ce que je fais pour y arriver". Bien que mon arrivĂ©e soit rĂ©cente sur ce forum, j'ai pu constater que mĂȘme s'il faut du temps, les gens rĂ©ussissent toujours Ă  s'en sortir et finissent par ne plus avoir besoin de venir parler ici. Vous, et je vous le dit sincĂšrement, vous faites partie de ces gens qui forcent l'admiration, Ă  l'image de ds_trust . MalgrĂ© les coups, malgrĂ© un chagrin Ă©vident, vous ĂȘtes des "Mike Horn du coeur" car vous n'abandonnez pas. S'ils vous arrivent des coups de mou, vous vous posez un moment mais il y a une dĂ©termination plus que respectable et vous continuez Ă  aller de l'avant. ChĂšre Kass31, mĂȘme si vous ĂȘtes en ce moment en plein brouillard, sachez que je vous trouve courageuse. Je suis certain, et j'en prends le pari devant toutes les personnes qui me liront, qu'un jour prochain vous Ă©crirez "je vais bien". N'oubliez pas, vous ĂȘtes exceptionnelle. ChĂšre Emy41, dĂ©trompez-vous. Ces personnes que vous enviez ont aussi une part d'ombre, une douleur cachĂ©e. Il vous semble que leurs vies sont parfaites, je puis vous garantir qu'elles ne le sont pas. Mon ex-Ă©pouse et moi avions cette vie que vous enviez. Pourtant, mĂȘme si Ă©tions un couple "modĂšle", ça n'a pas empĂȘchĂ© la rupture et les larmes. Une vie parfaite, en bon français, c'est chiant. Avec le temps, la tendresse finit par Ă©touffer la passion et lĂ  commence un large Ă©ventail des possibles. Vous pensez peut ĂȘtre que mes Ă©crits optimistes sont le fruit d'une vie heureuse et exempt de problĂšme. J'ai eu mon lot et, d'un point de vue pragmatique, je sais que tout bonheur que je trouverai sur mon chemin ne sera jamais acquis pour toujours. Alors, mĂȘme si vous vous sentez en manque de bras qui vous serrent, de gestes tendres et de complicitĂ©, sachez que vous y avez droit et que chaque jour qui passe vous rapproche de ce moment oĂč vous direz, vous aussi, "j'ai trouvĂ© avec qui partager mon coeur". Je suis persuadĂ© que le meilleur reste Ă  venir et que ça ne dĂ©pend que vous, de vous uniquement. Bien Ă  vous Sirpapple

Vivrenu, Ă  la recherche du paradis perdu. Elle apprĂ©cie beaucoup de s’allonger ici, sentir le soleil sur sa peau, le clapotis de l’eau, entourĂ©e de verdure. Et quand il y a peu de monde, comme aujourd’hui, c’est vraiment idĂ©al. Ce n’est pas tolĂ©rĂ© de se montrer nu partout, mais ici tout est trĂšs libre et se fait ouvertement

Tout plaquer pour voyager, avoir du temps pour soi, une envie tenace/ Getty Images "Tout quitter et partir en voyage" il suffit de taper ces quelques mots dans un moteur de recherche pour comprendre l'intĂ©rĂȘt que suscite cette perspective. Plus de cinq millions de rĂ©sultats rien que pour cette requĂȘte sur Google. "J'ai quittĂ© mon CDI d'infirmiĂšre, j'ai vendu ma maison et je suis partie", s'enthousiasme Coralie, 31 ans. Direction l'Australie et la Nouvelle-ZĂ©lande, seule, alors qu'elle avait trĂšs peu voyagĂ© auparavant dans sa vie. "Mes parents sont agriculteurs, et autant dire qu'on n'a jamais pris de vacances avec eux", ajoute-t-elle. La piqĂ»re du voyage lui est venue aprĂšs une rupture. Coup de chance ou du destin, un couple d'amis habitant l'Australie lui a proposĂ© de le rejoindre Ă  ce moment prĂ©cis. Coralie n'a pas rĂ©flĂ©chi et est partie avec les Ă©conomies de la vente de sa maison - au grand dam de ses parents - en laissant son ancienne vie derriĂšre elle. Sans regret comme elle le prĂ©cise "Jamais mon mĂ©tier ne m'a manquĂ© et aujourd'hui, je suis changĂ©e." Une aventure pas toujours facile Ce pari fou suscite des envies chez de nombreux Français. Selon un sondage rĂ©alisĂ© par le site Voyagespirates en 2017, 95 % d'entre eux rĂȘvent de prendre un congĂ© sabbatique avec comme premiĂšre motivation le voyage 67 %. C'est exactement ce que souhaitait Damien, ancien directeur d'un espace de coworking parisien, parti Ă  l'aventure autour du monde. "J'ai eu un parcours linĂ©aire, Ă©tudes, emploi... et je n'avais jamais eu le temps de me poser, de prendre le temps de faire les choses juste pour moi." Depuis six mois, ce trentenaire parcourt les routes Ă  vĂ©lo en direction de l'Asie pour "sentir la distance et voir le monde changer petit Ă  petit." Ce voyage au long cours revĂȘt pour ce cycliste converti un intĂ©rĂȘt premier "GrĂące Ă  lui, j'entretiens un rapport diffĂ©rent Ă  moi-mĂȘme." Pour la psychologue Caroline Bernard, cela ne fait aucun doute "À vouloir tout quitter, souvent, c'est que l'on veut se quitter nous-mĂȘmes. Ce qui peut ĂȘtre un problĂšme Ă©tant donnĂ© que nous sommes la seule chose que l'on ne quitte pas." Damien, en plein dĂ©sert en Iran, ne le voit pas ainsi. Il Ă©voque des moments trĂšs "introspectifs et mĂ©ditatifs" qui lui permettent de se questionner, alors que sa routine parisienne lui laissait peu de temps de rĂ©flexion. Coralie parle de son cĂŽtĂ© de l'expĂ©rience du voyage, entre trajets en stop et logement chez l'habitant, comme d'un vĂ©ritable recommencement dans sa vie. "Je me demande comment j'ai pu ĂȘtre endormie Ă  ce point-lĂ  avant, s'anime celle qui se considĂšre aujourd'hui comme une voyageuse, un sac de couchage et un matelas toujours planquĂ©s dans le coffre de sa voiture. En fait je m'ennuyais terriblement. Aujourd'hui, toute l'Ă©nergie que j'ai Ă  revendre a beaucoup plus de sens". Attention Ă  cet "ailleurs toujours fantasmĂ©"...Sortir de sa zone de confort, se donner des dĂ©fis, apprendre autrement sont quelques raisons invoquĂ©es par ceux et celles qui ont sautĂ© le pas. IngĂ©nieure en rĂ©gion parisienne, Marine a elle aussi connu les aventures d'une expĂ©dition au long cours aprĂšs avoir quittĂ©, avec son mari, son emploi devenu "ennuyeux" Ă  Singapour oĂč ils vivaient Ă  l'Ă©poque. "Nous avions un projet un peu fou rentrer en France sans prendre l'avion", raconte la jeune femme de 31 ans. Avec leurs Ă©conomies, ils dĂ©cident de prendre la route. "On pensait qu'on prendrait six mois Ă  rentrer. Nous avons mis un an et demi ! " Leur volontĂ© "ne plus ĂȘtre dans le contrĂŽle permanent qui existe dans nos boulots". En bus, en train, ils rencontrent de multiples voyageurs qui rĂ©alisent le mĂȘme rĂȘve. Et si eux aussi sont revenus changĂ©s, plus "adaptables", Marine laisse entrevoir que l'aventure n'est pas toujours simple. "La difficultĂ© Ă©tait peut-ĂȘtre de ne jamais se sentir chez soi. Et que beaucoup de rencontres soient Ă©phĂ©mĂšres." La psychologue Caroline Bernard parle Ă  ce propos d'un "ailleurs fantasmĂ© oĂč on a l'idĂ©e que plus on est loin des proches, plus on se construit." Pour certains la transformation fonctionne, pour d'autres, l'expĂ©rience n'est pas aussi concluante. Aude fait partie de ceux-lĂ . Écrivaine et traductrice de 34 ans originaire d'un milieu bourgeois, elle a quittĂ© la France du jour au lendemain pour "sortir de sa zone de confort". En plein tour de monde en 2008, elle s'est retrouvĂ©e en Birmanie lors du cyclone le plus dĂ©vastateur de l'histoire du pays. "Je n'ai rien eu, mais quelque part, ça m'a fait mal de voir que je ne souffrais pas alors que toutes les personnes autour de moi avaient perdu des proches, se souvient-elle. Quand je suis partie, je me sentais mal Ă  l'idĂ©e de laisser certains autochtones alors que j'avais une solution de repli de mon cĂŽtĂ©." Plus que cela, les perspectives d'Aude se sont effondrĂ©es lors de son voyage autour du monde comme elle l'explique "Je pensais ne pas ĂȘtre une touriste, voyager diffĂ©remment. Je me suis pourtant rendu compte que pour les gens sur place, nous sommes tous des touristes." Ce sur quoi elle conclut "Il faut avaler la pilule et faire avec." .. et Ă  prĂ©parer le retourUne chose est sĂ»re un voyage Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e peut changer une vie "Certains sont transformĂ©s. Le fait de se dĂ©placer, d'avoir vĂ©cu d'autres choses avec d'autres personnes les changent, estime la psychologue Caroline Bernard. Ils parlent notamment d'un nouveau rapport au temps." Au matĂ©riel aussi comme le notent Coralie, l'ancienne infirmiĂšre et Marine, l'ingĂ©nieure. Pourtant le retour, s'il y en a un, n'est pas toujours un facile. "Mes proches, mes amis, m'ont juste demandĂ© quels Ă©taient mes plans et pas en quoi j'avais changĂ©", regrette Coralie, qui prĂ©voit dĂ©jĂ  de repartir sans connaĂźtre la destination. Aude, la traductrice, a difficilement repris son quotidien en France "Je me suis aperçue que les gens avaient continuĂ© leur vie alors que moi je la reprenais lĂ  oĂč j'Ă©tais partie." ParallĂšlement, elle a appris Ă  voyager diffĂ©remment en utilisant essentiellement le train. Comme Marine et son mari, tout juste rentrĂ©s d'un aller-retour en train Ă  Istanbul "On n'est pas obligĂ©s de partir si loin pour revivre les mĂȘmes choses." Quant Ă  Damien, en plein voyage en Iran, il a du mal Ă  envisager son retour. Il est simplement sĂ»r d'une chose "Je ne reprendrai pas un boulot oĂč je suis assis toute la journĂ©e, c'est certain." Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely
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j ai perdu l envie de vivre